Vous vous ennuyez 😩 dans votre job.
Pas forcément tous les jours. Pas au point de tout envoyer valser sur un coup de tête. Mais suffisamment pour sentir ce vide qui s’installe. Cette sensation de faire du surplace. De ne pas être à votre place, de vous être peut-être un peu perdu.e en route.
Et quand l’idée de changer de job émerge, elle est aussitôt rattrapée par une autre pensée :
“Oui mais je ne sais pas quoi faire d’autre 😞.”
La sensation d’ennui peut-être difficile à vivre au quotidien. Quand plus rien ne vous anime, quand plus rien ne fait de sens. Quand vous n’avez plus la motivation de sortir de votre lit le matin pour aller au boulot.
Je suis passée par là et à plusieurs reprises. Malgré mes différents changements de postes et d’administrations, j’ai connu cette phase désagréable où l’on sent que “ça ne va plus” mais sans n’avoir encore aucune idée claire de ce qu’on voudrait à l a place.
Et souvent, on se juge de ne pas savoir ce que l’on veut. On culpabilise de ne pas réussir à se contenter de ce qu’on l’on a. On se répète qu’il y a pire ailleurs, que l’on a de la chance d’avoir un job mais…ça sonne creux 😞.
Mauvaise nouvelle: cette sensation de vide ne partira pas toute seule avec le temps. Pire, elle risque d’empirer et se transformer en frustration et en colère sourde 😤
Bonne nouvelle: c’est le signe qu’il est temps pour vous de prendre le temps de vous écouter et de vous demander: qu’est-ce qui m’anime vraiment ? Si tout était possible, qu’est-ce que je rêverait de faire ?
Dans cet article, je vous propose de comprendre ce que cet ennui professionnel révèle vraiment… et comment amorcer un premier pas vers un avenir beaucoup plus épanouissant ✨
💫 Ce que cet ennui dit (vraiment) :
Peut-être que vous vous êtes déjà dit :
C’est juste une mauvaise passe.
Je devrais être reconnaissante, j’ai un job stable. J’ai de la chance.
C’est moi le problème, je ne sais pas ce que je veux.
Et pourtant… l’ennui persiste. Il teinte vos journées de gris, aspire toute votre énergie . C’est une sensation de vide que vous n’arrivez plus à combler.
Vous êtes là, physiquement présente, mais intérieurement… complètement déconnectée.
L’ennui professionnel n’est pas une flemme passagère ou un caprice de génération. C’est souvent un signal profond que quelque chose ne fait plus sens. Que vous avez peut-être évolué.e… mais que votre cadre de travail, lui, n’a pas suivi.
Et ce sentiment, vous n’êtes pas seul.e à le ressentir.
Il traverse toutes celles et ceux qui ont construit une carrière “comme il faut”, mais qui réalisent un jour qu’elles se sont un peu oubliées en chemin.
Parmi les signes les plus fréquents :
- Vous comptez les jours avant le week-end (dès le mardi 😱)
- Vous n’êtes plus stimulée intellectuellement
- Vous avez l’impression de jouer un rôle, de “faire semblant”
- Vous vous sentez inutile ou invisible, malgré vos efforts
- Vous avez des pensées récurrentes du type : Ce n’est pas pour ça que je suis faite / Qu’est-ce que je fais là ?/ Ce que je fais ne sert à rien.
L’erreur fréquente ?
Chercher à se forcer. Se convaincre que c’est “le monde du travail” qui est comme ça.
S’éteindre à petit feu.
Et étouffer cette petite voix intérieure… jusqu’à ce qu’elle hurle (maladie, dépression, anxiété…).
Ce que vous ressentez n’est pas une faiblesse. C’est un signe (et peut-être même une chance) de vous reconnecter à qui vous êtres vraiment, à ce qui vous anime profondément.
Votre système intérieur essaie désespéramment de vous dire : Il est temps de réaligner ta vie professionnelle avec qui tu es vraiment.
💫 5 étapes pour sortir du flou sans tout plaquer du jour au lendemain :
Quand on ne sait pas quoi faire d’autre… on a tendance à vouloir “trouver vite une solution”.
Mais dans une transition professionnelle, la précipitation est rarement une alliée.
Ce qui aide vraiment ? C’est de revenir à soi, étape par étape, pour reconstruire un cap clair à partir de sa boussole intérieure.
Voici 5 pistes pour commencer à avancer, à votre rythme sans brûler les étapes.
1. Nommer ce que vous ressentez
On sous-estime souvent la puissance des mots.
Mais poser un mot sur ce que vous vivez: ennui, frustration, décalage, vide… C’est déjà commencer à reprendre du pouvoir.
👉 Écrivez ce que vous ressentez, sans filtre. C’est un premier acte libérateur.
2. Identifier ce que vous ne voulez plus
C’est parfois plus facile que de savoir ce que vous voulez.
- Travailler dans un cadre rigide ?
- Avoir des journées à rallonge qui n’ont pas de sens ?
- Être coupée de votre créativité, de vos valeurs ?
Faire la liste de ce que vous ne voulez plus tolérer est un premier tri, essentiel. Il pose les limites de votre nouveau cadre.
👉 Et notez ce que vous souhaiteriez à la place.
3. Repérer ce qui vous donne de l’énergie (même en dehors du boulot) :
On croit souvent que la réponse est “quel métier choisir”.
Mais la bonne question est souvent : “Quand est-ce que je me sens vivant.e ?”
Est-ce quand vous transmettez ? Quand vous créez ? Quand vous aidez ?
👉 Observez ce qui vous ressource, vous stimule, vous fait oublier le temps. Même si ce n’est pas “professionnel”. C’est là que se cachent des indices précieux sur ce qui est fait pour vous.
4. Explorer sans décider (tout de suite) :
Vous n’avez pas besoin de trouver LA réponse demain.
Autorisez-vous une phase d’exploration, où l’on ne cherche pas encore à “choisir”, mais à se reconnecter à soi.
Exemples :
- Un carnet d’introspection
- Des podcasts inspirants
- Un accompagnement avec un coach
👉 L’objectif n’est pas de trouver une réponse dans l’immédiat mais commencer à vous mettre en mouvement pour sortir de l’ennui et vous reconnecter à votre curiosité.
5. Chercher du soutien :
Vous n’êtes pas obligée de traverser ce flou seul.e.
Parfois, un regard extérieur bienveillant peut tout changer.
Pas pour vous dire quoi faire mais pour vous aider à vous poser les bonnes questions et trouver vos propres réponses.
Cela peut être un accompagnement, un groupe de soutien ou juste une conversation avec une personne de confiance qui saura vous écouter sans vous juger.
💬 En résumé :
Il ne s’agit pas de tout quitter du jour au lendemain.
Mais plutôt d’oser vous écouter et de vous autoriser à explorer ce qui vous rendrait plus vivant.e.
💫 Et si cet ennui était une chance et non un problème ?
On croit souvent que s’ennuyer dans son travail est une faiblesse, un manque de volonté ou de motivation.
Mais en réalité, c’est souvent un signal qu’il est temps pour vous d’introduire du changement de votre vie professionnelle.
Et même si vous ne savez pas encore lequel.
Parce que c’est OK de ne pas avoir encore de réponse (même si c’est inconfortable, je le reconnais).
On ne change pas de vie en une semaine mais on peut amorcer une transition en douceur.
Voici quelques exemples de micro-changements qui peuvent vous aider à faire le premier pas vers votre nouvelle vie pro:
- Commencer un journal d’exploration personnelle, pour noter vos ressentis, vos idées, vos envies, même floues
- Réserver un moment dans la semaine (même 30 min) pour explorer des pistes pro, lire, écouter des témoignages inspirants
- Vous inscrire à un atelier ou un accompagnement qui vous aide à mieux vous connaître et clarifier vos aspirations
- Changer une habitude dans votre routine actuelle (ex : télétravailler un jour par semaine, poser des limites horaires, dire non à une tâche vide de sens)
- Identifier une activité ressourçante à réintégrer dans votre quotidien : peinture, nature, écriture, sport doux, bénévolat…
- Rencontrer une personne inspirante ou discuter avec quelqu’un qui a osé bifurquer
Ces petits ajustements peuvent sembler anodins…
Mais ce sont eux qui, mis bout à bout, reconnectent peu à peu votre vie à ce qui vous anime vraiment.
💫 Conclusion – Ce que vous ressentez mérite d’être écouté
S’ennuyer dans son travail n’est pas une fatalité.
Ce n’est pas non plus une honte, ni une faiblesse.
C’est un signal. Une invitation.
À ralentir, à vous recentrer, à vous poser les bonnes questions.
Encore une fois, vous n’avez pas besoin d’avoir toutes les réponses.
Juste de commencer (enfin) à vous écouter.
Et maintenant ?
Si cet article a résonné pour vous, sachez que vous n’êtes pas seul.e.

Parce que parfois, le simple fait d’être entourée peut tout changer.