Et si votre mal-être au travail n’était pas une phase passagère mais un signal d’alarme ?
Peut-être que vous vous posez la question en ce moment. Vous avez envie de changer de métier, mais vous ne savez pas si c’est une lubie passagère… ou un vrai besoin de reconversion.
Chaque matin, vous sentez cette boule au ventre. Vous vous ennuyez. Vous ne vous reconnaissez plus dans ce que vous faites, ni dans ce qu’on attend de vous. Et pourtant, autour de vous, personne ne semble se poser autant de questions. Vous vous sentez de plus en plus seul.e.
Je suis passée par là.
Pendant longtemps, j’ai cru que le problème, c’était moi. Que je n’étais jamais satisfaite, que je devais apprendre à me contenter de ce que j’avais. Après tout, j’avais un CDI, une certaine stabilité… c’était déjà beaucoup, non ?
Alors j’ai essayé de me convaincre que j’avais de la chance. Mais plus je faisais taire ce que je ressentais, plus le malaise grandissait. Jusqu’au jour où j’ai compris : si je me sentais aussi mal, ce n’était pas un caprice — c’était un signal. Un signal que quelque chose n’allait pas. Et que je ne pouvais plus continuer à l’ignorer.
Dans cet article, je vais vous partager 7 signes concrets qui peuvent indiquer qu’il est temps de vous reconvertir. Des signes que j’ai moi-même ignorés… avant de décider de reprendre ma vie en main.
1️⃣ Quand l’envie de changement devient impossible à ignorer
Je me souviens encore très bien de ce jour où l’on m’a demandé :
« Où vous voyez-vous dans 10 ans ? »
C’était lors de mon premier CDI. À l’époque, j’avais 23 ans et, sans trop réfléchir, j’ai répondu ce que je pensais être la bonne réponse : « J’aurai évolué dans l’entreprise, pris des responsabilités, peut-être un poste de manager… ».
Mais en réalité, je n’en savais rien. Et surtout, je ne ressentais aucune excitation à l’idée de cette projection.
J’ai grandi avec cette idée que réussir sa vie pro, c’était grimper les échelons, rester fidèle à une entreprise, construire sa carrière par étapes… jusqu’à la retraite. Alors, j’ai suivi ce modèle. J’ai changé de postes, élargi mes compétences, pris quelques responsabilités. Mais je ne me suis jamais vue manager une équipe, ni porter les valeurs d’un système qui ne me ressemblait pas.
Très vite, j’ai commencé à m’ennuyer. À sentir que le rythme, les missions, la culture d’entreprise ne me nourrissaient pas. Chaque changement de poste me redonnait un peu d’énergie, puis je retombais dans la frustration. Comme si je tournais en rond.
J’avais soif de sens, d’autonomie, de diversité. Et au lieu de l’écouter, je me suis dit que j’étais instable. Que je devais faire un effort pour “rentrer dans le moule ».
Et puis, un jour, j’ai craqué.
Ce matin-là, tout allait “normalement”, jusqu’à ce que mon corps lâche. Oppression dans la poitrine, cœur qui s’emballe, gorge serrée, mains moites, vertige… comme si quelque chose de très grave allait arriver, sans que je puisse expliquer pourquoi. Je me suis réfugiée aux toilettes, incapable de retourner à mon bureau.
C’était ma première crise d’angoisse.
Sur le moment, je n’ai pas compris ce qu’il m’arrivait. Puis j’ai réalisé que c’était mon corps qui tirait la sonnette d’alarme. Mon mental tenait encore le coup par automatisme, mais à l’intérieur, tout criait “stop”.
Ce n’était pas une faiblesse. Ni une ingratitude.
C’était un signal de détresse. Et il était temps de l’écouter.
2️⃣ Les 7 signes à ne pas ignorer quand on se demande : « Est-ce que je dois me reconvertir ? »
Il n’y a pas toujours un grand déclic ou une évidence. Parfois, ce sont des signes diffus, persistants, qu’on finit par normaliser. Voici ceux que j’ai vécus, et que mes client·es me partagent encore aujourd’hui.
1. Vous n’arrivez plus à vous projeter
On vous parle d’évolution, de carrière à long terme… et vous ressentez un grand vide. Impossible de vous imaginer dans ce job dans 5 ou 10 ans. Vous vivez au jour le jour, en espérant que quelque chose change.
C’est ce que je vivais. Je répondais ce qu’on attendait de moi en entretien annuel, mais au fond… je n’y croyais pas.
2. Vous vous ennuyez, même quand vous êtes “occupé·e”
Les journées sont remplies, mais pas nourrissantes. Vous exécutez des tâches sans saveur, vous regardez l’horloge, vous attendez les pauses. Vous avez l’impression de stagner malgré vos efforts.
Moi, j’enchaînais les missions pour essayer de “m’occuper”, mais l’ennui revenait toujours.
3. Votre corps commence à parler pour vous
Fatigue chronique, douleurs, troubles du sommeil, crises d’angoisse… Le corps finit par manifester ce que la tête tente d’ignorer. Ce n’est pas “juste du stress” : c’est une alerte.
Je l’ai vécu de plein fouet, jusqu’à devoir consulter un médecin qui m’a dit : « Vous n’êtes pas malade, mais vous n’allez pas bien. »
4. Vous avez l’impression de vous trahir un peu chaque jour
Faire semblant. Sourire quand vous rêvez de crier. Dire oui quand tout en vous crie non. Rentrer chez vous vidé·e. Ce décalage entre ce que vous êtes et ce que vous vivez devient de plus en plus lourd à porter.
Moi, je jouais un rôle au travail. Mais à force, je ne savais plus très bien qui j’étais vraiment.
5. Vous ressentez un besoin de changement… qui revient en boucle
Vous explorez des idées de reconversion, vous regardez des témoignages, vous notez des pistes dans un carnet. Puis vous refermez tout, en vous disant “ce n’est pas raisonnable”. Jusqu’à ce que ça revienne.
Le besoin de changement, quand il est réel, ne disparaît pas. Il s’amplifie avec le temps jusqu’à devenir parfois une obsession.
6. Vous ne vous reconnaissez plus dans les valeurs de votre entreprise
Quand on commence à se dire “je ne peux pas continuer à faire ça”, “ça va à l’encontre de ce que je crois”, “ce n’est pas ce que je veux transmettre” : ce n’est pas anodin. C’est un signe que vos valeurs personnelles et votre cadre pro ne sont plus alignés.
C’est ce que j’ai vécu quand la politique managériale est devenue purement contrôlante et centrée sur les chiffres. Je ne pouvais plus faire semblant.
7. Vous vous sentez limité·e, comme dans une cage dorée
Un CDI, un salaire correct, une certaine sécurité… et pourtant, l’impression d’être enfermé·e. Parce que votre potentiel est sous-utilisé. Parce que vous avez envie d’autre chose, de plus grand, de plus vivant.
Moi, j’avais soif de transmettre, de créer, de contribuer… mais mon poste me réduisait à des tâches répétitives.
3️⃣ Et si ces signes étaient une invitation à vous réinventer ?
Je sais combien il peut être tentant d’attendre. De se dire que ce n’est “pas si grave”, qu’on devrait juste tenir bon.
Mais ce que j’ai appris, c’est que plus on ignore ces signaux, plus ils deviennent envahissants. Jusqu’à ce qu’on n’ait plus le choix.
Ce que j’aimerais vous dire aujourd’hui, c’est que vous avez le droit de ne plus vouloir continuer comme avant. Le droit d’explorer d’autres voies, même si elles ne ressemblent pas à un plan de carrière classique.
Vous n’avez pas besoin de tout plaquer du jour au lendemain. Mais vous avez besoin de vous écouter. Et de commencer à envisager une autre manière de vivre votre vie pro : une manière qui vous ressemble.
Un autre chemin est possible. On peut sortir de cette sensation d’être à l’étroit pour construire une activité qui aligne ce que l’on fait, ce que l’on aime et ce en quoi l’on croit.
💫 Et si c’était le bon moment pour faire le point ?
Si plusieurs de ces signes résonnent en vous, ce n’est pas un hasard. Il ne s’agit ni d’une crise passagère, ni d’un manque de gratitude. C’est le signal qu’il est temps d’écouter ce qui se passe à l’intérieur.
Je vous rassure, vous n’avez pas besoin de tout quitter du jour au lendemain. Vous pouvez commencer par une chose simple : vous autoriser à explorer.
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